Sora no K
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 Je mettrais un titre quand j'en aurais un.

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Setsuna Akayuki
Setsuna Akayuki





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●● Métier: Etudiante en musique.
●● Âge du personnage : 19 ans.
●● Relationships :
Je mettrais un titre quand j'en aurais un.  Vide
MessageSujet: Je mettrais un titre quand j'en aurais un.    Je mettrais un titre quand j'en aurais un.  EmptyMer 24 Sep - 3:54




∆ ∆ Setsuna Juri Akayuki
« Subete wa hakanaidesu. »


●● SURNOM : Setsu', Sets', "Ameonna".
●● ÂGE : 19 ans.
●● SEXE : Assurément féminin.
●● SEXUALITÉ : Non définie.
●● GROUPE : Enfant des Cieux.
●● MÉTIER : Etudiante en musique.

« Though a thousand words, have never been spoken, they'll fly to you, crossing over the time, and distance holding you, suspended on silver wings. »


∆ Once upon a time

« Hey, Sets’na. How’s it going ? I hope you’re doing fine. It’s been a while since I had you on the phone. I’m waiting for your call, don’t forget me. »

Un même message qui repassait en boucle, un énième appel qui résonnait dans une chambre que seule la lumière de la Lune éclairait. C’était le dix-huitième, à peu près. Encore un appel qu’elle ignorait. Et lorsqu’elle daigna enfin décrocher, ses paroles furent simples, claires, précises et sans appel. « Je ne veux plus te donner l’impression d’exister. » Ce n’était pas de la méchanceté. Uniquement une vérité impitoyable qu’elle refusait de garder pour elle. Setsuna ne pouvait pas aimer. Et pourtant, ce n’était pas faute d’avoir au moins essayé. Ce n’était pas faute d’avoir tenté de s’attacher, de sourire, de s’inquiéter. J’en suis incapable. Ce fût cette dernière pensée qui ponctua la fin d’une histoire qui ne l’avait jamais réellement emballée. Mais une fois de plus, au même titre que les rares précédentes, elle s’en fichait.


    - En cette chaude journée… En cette journée-là d’été…


Shizuka Tsuji
1970 - 1995

Je ne savais pas ce que je faisais là. Je ne savais pas plus pour quelle raison je me tenais devant la tombe d’une femme que je ne connaissais qu’à travers des photos vieillies et usées. Je ne savais pas plus pour quelle raison mon père et mon frère pleuraient. Je ne voulais pas savoir. Je ne voulais pas le comprendre, l’avouer. « C’est toi qui l’a tuée. » Je sais. Mais je n’arrivais pas à m’en vouloir. Ce nom sur cette pierre tombale ne me faisait ni chaud ni froid. À l’instar du regard lourd de peine de mon père. À l’instar de la haine de mon frère. Je n’avais que douze ans, mais le fait de ne pas avoir eu de mère ne m’atteignait déjà plus. C’était comme si mon monde lui-même s’était arrêté. Comme s’il n’y avait plus que moi désormais. Parce que je refusais de les voir exister. Parce que je ne voulais pas paraître aussi faible qu’eux et m’effondrer. « Et tu ne comptes même pas t’excuser ?! » « …Cette femme est morte en me donnant la vie… Je n’ai rien demandé, je ne lui suis ni reconnaissante, ni quoi que ce soit d’autre, et c’est certainement ce qui me rend coupable à vos yeux… » Et la gifle était partie. Sèche. Aussi douloureuse que le soleil qui brûlait ma peau ce jour-là. Mais je n’avais pas réagi.


    - Printemps 2009


« Je t’aime, Setsuna. » « Pourquoi ? » Moi pas. Alors quoi ? Ne t’attends pas à quoi que ce soit. Ne me regarde pas. Va voir ailleurs si le monde y est meilleur. « Ne m’encombre pas. » Je ne voulais pas voir ma vie changer, ma routine s’écrouler. Je ne l’aurais pas supporté. « T’es carrément trop bizarre. » Je sais. Cette marque sur ma hanche en avait toujours témoigné. Cette aile qui s’étendait sans que je n’aie réellement pu le décider. Je n’en voulais pas, mais je ne m’étais jamais battue pour la rejeter, ou même pour l’accepter. Elle n’avait que mon indifférence, comme à peu près tout ce qui me touchait.

Je n’avais que quatorze ans. Je ne savais pas ce que cela incombait.


    - Automne 2011



Et en cette froide soirée… La veille de la rentrée scolaire définissant mon passage au lycée. Mon éveil. J’avais hurlé. Pour la première fois de ma vie, j’avais pleuré, crié, et j’avais tout lâché contre ce père qui ne pouvait que me regarder avec amertume depuis que mon frère avait pris son indépendance en Australie. Tout y était passé. Tout avait été dit. Toute la rancœur accumulée avait été lâchée. Toute la douleur que j’avais rejetée s’était libérée. Et j’avais cette désagréable impression que tout allait changer, que ma vie elle-même changerait. Mais ce n’était pas ce que je voulais. Alors j’avais voulu le rejeter. Sans comprendre ce que je faisais. J’avais fini par le frapper, ce père alcoolique qui une fois de plus était incapable ne serait-ce que de marcher. « Je ne l’ai pas tuée ! Ce n'était pas comme si je l'avais voulu ! Je n’ai rien demandé ! J’aurais préféré qu’elle vive, oui ! Au même titre que toi, Sora ou moi ! Non, tais-toi, ne parle pas… Oui, je ne la connaissais pas… Oui, je n’ai pu voir d’elle que des photos abîmées, je ne peux la reconnaître que lorsque je regarde mon reflet… Je le sais, que je suis son portrait craché. J’ai conscience du fait que c’est ma vie toute entière qui en sera hantée… Mais ça n’a jamais été ce que je voulais ! » Et tout était parti, d’un coup. Un bloc de douleur que je laissais s’écraser sur lui sans manquer de l’alourdir un peu plus à chaque fois même où je parlais, où je le frappais. Tout y était passé.

Et je n’avais compris que plus tard que j’avais été trop loin. Beaucoup trop loin. Assez pour qu’il ne puisse pas s’en remettre. Le suicide est une solution définitive à des problèmes temporaires. C’était stupide, mais il avait passé l’arme à gauche, il s’était tout lamentablement pendu. Parce qu’il ne l’avait jamais supporté. Parce qu’autant que moi, il souffrait de me voir m’effacer. Je le savais, mais j’avais toujours voulu le nier.
« Une seule ne t’as pas suffi ? Il a fallu que tu prennes les deux ? » C’était le premier contact établi. La toute première fois que je touchais mon frère. Que je daignais lui accorder l’importance que j’avais toujours refusé de lui céder. Mais la gifle était partie presque seule, machinalement. Parce qu’il venait à lui seul de faire sauter le dernier rouage qui m’empêchait de craquer. Sauf que je n’avais pas pleuré. Je ne l’avais pas plus frappé. Et je n’avais pas non plus parlé.


    - Été 2014


« Setsuna ? Il est tard, tu ne manges pas ? » Non. Je ne mange pas. Aujourd’hui je voudrais seulement rester sous mes draps. Sans ciller. Sans daigner me lever. Je ne déprime pas, non. J’ai juste une flemme monumentale de bouger. Ou un manque de volonté. L’obscurité de ma chambre me convient, même si je ne l’ai jamais aimée. « Dégage, Sora. » Mon cher frère avait fini par reprendre la maison familiale, où je logeais désormais en sa compagnie, non sans attendre impatiemment de pouvoir enfin m’en aller, m’échapper. Nos relations ne s’étaient pas améliorées, loin de là. Tout du moins, pas de mon côté. Car si monsieur s’était découvert un élan de fraternité hypocrite après la gifle que je lui avais envoyé, pour ma part, rien ne changerait. Son existence elle-même, je m’en fichais. Au même titre que celle de son ami d’Australie que j’avais lâchement éjecté la nuit passée. Mais une fois de plus, je n’en avais cure. Pas par méchanceté, non. Plutôt parce que j’avais toujours été incapable de m’inquiéter, d’être effrayée, déprimée.

Et indéniablement, la solitude dans laquelle je me perdais commençait à me ronger.


∆ i'm so badass

Elle n’avait rien de particulier. Rien qu’on puisse lui envier. Si ce n’étaient ces yeux d’un bleu céruléen qui contrastaient étrangement avec son statut d’asiatique, cette chevelure brune tirant vers le bleu ondulant contre ses hanches et cette peau dénuée d’impuretés. Elle était jolie, assurément, assez pour qu’on ait envie de sans cesse la regarder, mais dégageait quelque chose qui empêchait aux autres de s’en approcher. Setsuna ne souriait jamais. Ne daignait même jamais vous toiser pour vous parler. Sa voix ? Éteinte, détachée, et pourtant ses moindres mots sonnaient comme des reproches, comme une remise en cause même de votre existence. Elle était de ces personnes incapables de montrer l’once d’un sentiment, qu’il soit positif ou négatif. Et ses yeux ne reflétaient pas plus d’émotions que son visage. Ses gestes n’étaient que purement machinaux et effectués par nécessité. Pourtant, étrangement, on l’aimait. A commencer par moi.

J’aimais ces robes blanches qu’elle portait en été, son visage fin, son petit nez remonté, ses yeux étirés, ses lèvres rosés, ses mains délicates, sa démarche assurée. Elle avait tendance à beaucoup manger, aussi, sans cesse armée d’un paquet de Pockys. Mais elle ne prenait pas de poids, demeurait un peu trop fine à mon goût, tant et si bien que j’aurais eu peur de la briser si j’avais pu la toucher. Setsuna était de ce genre de beauté étrange qu’on craignait même d’effleurer.
Mais la perfection n’existe malheureusement pas, et pour aussi belle qu’elle fût physiquement, sa beauté intérieure avait vite fait de la rendre laide. Terriblement laide. Elle en devenait inhumaine. C’était insupportable et désolant, anormal et épuisant. Et j’avais moi-même du mal à croire qu’elle possédait un cœur, parfois. Si elle était un peu égocentrique ou tout simplement dénuée de tout sentiment. Elle était une coquille, une enveloppe charnelle aux yeux de qui le monde ne semblait avoir aucun intérêt. Car Setsuna ne regardait jamais qui que ce soit, n’accordait pas même à autrui le droit de se sentir exister à ses côtés, parce que le peu d’émotions qu’elle ressentait, elle avait toujours été incapable de les démontrer. Elle était éteinte, passive. Le genre de jeunes femmes que l’on pouvait frapper sans la voir ciller. Parce qu’elle n’avait aucune réelle moralité, parce que pour elle, rien n’était fatalité. Mais elle avançait, toujours, ne se laissait jamais écraser, ne reculait pas plus. Sa fierté l’en empêchait, son orgueil gargantuesque ne lui permettait pas de s’arrêter.

« Je ne suis pas un monstre, non… Je suis juste… Incapable de comprendre comment tu peux pleurer pour de telles choses… Rien n’est fatalité. » Selon elle, la mort elle-même n’avait rien de déplorable, de dévastateur. Mais elle n’était pas méchante, loin de là. Elle était même quelqu’un de très dévoué, d’attentionné envers ceux qu’elle..."aimait" ou du moins considérait. Quelqu’un qui, même si elle se perdait dans un mutisme oppressant, avait au moins la gentillesse de vous écouter. De vous jeter la vérité vraie et brutale au visage, mais elle avait le mérite d’être honnête. Impitoyable et froide, mais honnête.

« Je ne sais pas comment aimer. » En un sens, c’était vrai. Elle avait oublié comment donner de l’affection, comment s’attacher, ou alors elle ne l’avait jamais réellement su. Mais toujours est-il qu’elle était incapable de chérir, de s’inquiéter, ou même de se montrer possessive et jalouse. Elle était vide. Seule et désespérément vide.


∆ & toi, t'es qui ?

●● Ton peuseudo : Chaton.
●● Âge : Chaton.
●● Zelda ou Link ? Chaton.
●● Comment tu nous as trouvé ? Chaton.
●● Des suggestions ? Je t'aime.
●● Le mot de la fin ! Alay ! Je t'aime.


© Setsuna Akayuki.

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Je mettrais un titre quand j'en aurais un.  Vide
MessageSujet: Re: Je mettrais un titre quand j'en aurais un.    Je mettrais un titre quand j'en aurais un.  EmptyMer 24 Sep - 4:14


Je t'aime !



●● Euh, attends je sèche la larme que j'ai à l'oeil... Cette fiche est juste magnifique, magique. Tellement rien à redire. J'adore le personnage et je veux un lien avec un des miens. N'importe lequel ! God, j'ai tellement pris de plaisir à lire... Que je l'ai lue deux fois en fait. Trop de feels, ça pique mon coeur. Bref, j'aime ta fiche, j'aime Setsuna et je t'aime !

●● Tu peux dès maintenant aller ouvrir ta fiche de liens, faire une demande de logement (mais t'es pas obligé) et même faire une demande de RPs, ou en ouvrir un directement.

Tout l'amour de ton Lexou.~ ♥

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